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« Des colonnes d’acier tordues comme des ronces

Semblent éventrer le marbre du sol qui renonce

A garder plus longtemps les racines tenaces, 

S’extirpant fièrement de la moindre crevasse. »

« J’ai refermé la porte de la cave où j’écrivais.

De cette longue nuit je reviens la voix pleine

De présents arrachés à mes vies souterraines,

Transplantés des ténèbres jusqu’au soleil de mai »

« Je cultive dans l’enclos la liberté sauvage,

Mes frasques font des sauts pour sortir de la cage. »

« Je toise, sur mon chemin d’Eole, d’infinis grattes ciels,

Des champs fleuris de paraboles  m’appellent »

« Le paysage est une brûlure, une engelure,

Quel maléfice a bien pu vaincre la nature,

L’horizon est une cicatrice. »

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